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Implantation de base

Une tour rectangulaire sur 15 niveaux

À l'image d'un organe qui inspire, expire et qui distribue le sang à travers tout le corps, un système au centre de la tour collecte et redistribue les flux humains. Le coeur se ramifie depuis son centre et se dilate vers l'extérieur pour s'alimenter des flux environnants; le soleil, l'eau et le vent. Ces dilatations, selon leurs positions dans le bâtiment offrent des espaces collectifs partagés en étroite relation avec le contexte environnemental. Alors qu'à certains endroit la forme se creuse pour laisser place à des interstices protégés - entre les usages intérieurs et l'enveloppe - à d'autres, ces lieux s'extrudent vers le soleil et traversent la peau. Les flux intérieurs et extérieurs sont mis en étroite relation; parfois ils se détachent, parfois ils se fusionnent.

 

 

Pulse

par Véronique Barras-Fugère, Laurence St-Jean et Sandrine Tremblay-Lemieux

Une tour sculptée par les flux externes

Détourner le vent et maximiser l'ensoleillement

Des espaces interstitiels

Creux et extrusions en réponse à l'environnement

Coeur central qui pompe les flux

Un système qui collecte et redistribue à travers le bâtiment

 Un système qui collecte et redistribue les flux

La forme est issue de l'érosion des flux environnants. Le fuseau se sculpte pour détourner les vents dominants, s'ouvre vers le soleil, se courbe vers le nord et s'éloigne des nuisances sonores des flux de passage du boulevard Honoré-Mercier. Le bâtiment agit comme un pilier écologique qui s'hydrate en récupérant les eaux de pluie et qui se purifie par ses jardins urbnains, sa toiture verte et ses interstices végétalisés. Il s'inscrit à mi-chemin entre le travail et la vie de quartier par son offre culturelle, sportive et alimentaire en plus d'espaces partagés pour les travaileurs et les habitants. Son centre en bois - à l'image d'un coeur ou d'un arbre - vit selon les fluctuations humaines tout en participant à la vie urbaine de son quartier; Saint-Jean Baptiste.

 

 

Un coeur branché sur le quartier

Connexion piétonne vers la rue St-Jean

Les flux inspirés et collectés dans le bâtiment

Vue piétonne depuis Saint-Joachin

Les flux expirés et redistribués vers le quartier

Vue piétonne depuis la promenade Desjardins

Une mince lanterne qui laisse entrevoir l'activité

Vue automobile depuis Honoré-Mercier

Stratégies et objectifs

La peau; un filtre sur l'activité humaine, la lumière et le vent

Un coeur en bois, solide, opaque et d'une certaine rugosité se dévoile finement par l'entremise d'une enveloppe lisse, transparente et métallique. Ce filtre rend le coeur perceptible depuis l'extérieur et laisse présager une variété d'ambiances, d'activités et de textures. Le flou perçue de l'extérieur modifie les perceptions visuelles et se voit totalement différencié en journée et en soirée. L'enveloppe joue le rôle d'un filtre qui admet gracieusement la lumière du jour au travers de ses pores. Elle protège du vent mais offre la possibilité d'accueillir ses brises pour ventiler naturellement.

 

 

Une enveloppe révélatrice d'espaces

Un coeur connecteur d'espaces

Des interfaces intérieur/extérieur habités

Intégration urbaine

  phase préliminaire

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