Paysages érodés comme approche à la verticalité en milieu urbain
Maitrise Ambiances Physiques et Design
Prof. Claude MH Demers + André Potvin M.Arch. Ph.D.
Groupe de recherche en ambiances physiques (GRAP) - Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design - Université Laval - Hiver 2015
Implantation de base
Une tour rectangulaire sur 15 niveaux
À l'image d'un organe qui inspire, expire et qui distribue le sang à travers tout le corps, un système au centre de la tour collecte et redistribue les flux humains. Le coeur se ramifie depuis son centre et se dilate vers l'extérieur pour s'alimenter des flux environnants; le soleil, l'eau et le vent. Ces dilatations, selon leurs positions dans le bâtiment offrent des espaces collectifs partagés en étroite relation avec le contexte environnemental. Alors qu'à certains endroit la forme se creuse pour laisser place à des interstices protégés - entre les usages intérieurs et l'enveloppe - à d'autres, ces lieux s'extrudent vers le soleil et traversent la peau. Les flux intérieurs et extérieurs sont mis en étroite relation; parfois ils se détachent, parfois ils se fusionnent.
Pulse
par Véronique Barras-Fugère, Laurence St-Jean et Sandrine Tremblay-Lemieux
Une tour sculptée par les flux externes
Détourner le vent et maximiser l'ensoleillement
Des espaces interstitiels
Creux et extrusions en réponse à l'environnement
Coeur central qui pompe les flux
Un système qui collecte et redistribue à travers le bâtiment
Un système qui collecte et redistribue les flux
La forme est issue de l'érosion des flux environnants. Le fuseau se sculpte pour détourner les vents dominants, s'ouvre vers le soleil, se courbe vers le nord et s'éloigne des nuisances sonores des flux de passage du boulevard Honoré-Mercier. Le bâtiment agit comme un pilier écologique qui s'hydrate en récupérant les eaux de pluie et qui se purifie par ses jardins urbnains, sa toiture verte et ses interstices végétalisés. Il s'inscrit à mi-chemin entre le travail et la vie de quartier par son offre culturelle, sportive et alimentaire en plus d'espaces partagés pour les travaileurs et les habitants. Son centre en bois - à l'image d'un coeur ou d'un arbre - vit selon les fluctuations humaines tout en participant à la vie urbaine de son quartier; Saint-Jean Baptiste.
Un coeur branché sur le quartier
Connexion piétonne vers la rue St-Jean
Les flux inspirés et collectés dans le bâtiment
Vue piétonne depuis Saint-Joachin
Les flux expirés et redistribués vers le quartier
Vue piétonne depuis la promenade Desjardins
Une mince lanterne qui laisse entrevoir l'activité
Vue automobile depuis Honoré-Mercier
Stratégies et objectifs
La peau; un filtre sur l'activité humaine, la lumière et le vent
Un coeur en bois, solide, opaque et d'une certaine rugosité se dévoile finement par l'entremise d'une enveloppe lisse, transparente et métallique. Ce filtre rend le coeur perceptible depuis l'extérieur et laisse présager une variété d'ambiances, d'activités et de textures. Le flou perçue de l'extérieur modifie les perceptions visuelles et se voit totalement différencié en journée et en soirée. L'enveloppe joue le rôle d'un filtre qui admet gracieusement la lumière du jour au travers de ses pores. Elle protège du vent mais offre la possibilité d'accueillir ses brises pour ventiler naturellement.
Une enveloppe révélatrice d'espaces
Un coeur connecteur d'espaces
Des interfaces intérieur/extérieur habités