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PLIS

par Julien Deneault et Steve Fortier-Evers

Le processus d’érosion se traduit par la dégradation ou la transformation de la matière par un agent externe, l’agent forçant un déplacement de la matière. On distingue deux phénomènes d’érosion soit mécanique et chimique. On peut lire les différents flux qui laissent leur trace sur la matière et témoignent d’une histoire à travers le temps. L’érosion s’inscrit dans un lieu en modifiant le paysage. La matière érodée par le soleil, le vent, les précipitations et la température devient un potentiel de réflexion architectural au sens où ces formes sont une adaptation à l’environnement.

L’implantation du projet se fait en plein coeur de centre-ville dans la Cité-Limoilou à Québec. Le centre urbain du cartier Saint-Jean-Baptiste représente un endroit effervescent par la mixité de ses usages.

Le projet comporte un usage mixte par un mélange animé entre le travail et l’habitation. Cette approche entre les différents usages favorise l’animation du centre urbain à toutes les heures de la

journée en plus d’offrir une proximité.

Le projet tire son inspiration de la peau humaine. L’érosion de cellules cutanées est conditionnée par le contexte géographique définissant un climat (vent, température, soleil) et la culture d’abord. Les marques, les blessures, les rides et les impacts sont aussi tous des facteurs d’érosion. Ces facteurs témoignent de leur passage en laissant des traces et en racontant une histoire propre à chacune.

Il s’agit de redonner de l’importance à l’habitation dans un contexte urbain. De plus, la superposition de ces deux usages permet de densifier davantage le secteur tout en limitantl’emprise au sol.

Source graphique tirée du précédent (1,2,3): Telus Sky Tower, BIG.

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