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par Camille Aubin-Bélanger, Sarah Desaulniers et Geneviève Poirier

Intégration urbaine

  phase préliminaire

Le projet mousse tire son inspiration de la forme ainsi que de la structure minimale des bulles de savon. Les maquettes exploratoires approfondissent ce système grâce à la cire fondue qui s’adapte et se moule autour de bulles remplies d’eau. Une fois ces bulles fondues, les petites poches évidées sont en interaction les unes avec les autres et la structure résultante du processus est optimisée naturellement. Les espaces créés sont inattendus et variables, en plus d’être en contact physique et visuel avec l’extérieur.

 

 

La structure étudiée se matérialise en panneaux verticaux de bois, disposés à une distance de quelques mètres les uns des autres. Ils ont été conçus en suivant un modèle de contreventement qui utilise la forme du cercle pour maximiser le transfert de charges, qui offre un pan de mur solide et supportant habilement la charge des planchers qui s’y accrochent. Ces panneaux sont positionnés perpendiculairement aux vents dominants de Québec afin de les filtrer et de leur permettre de se propager doucement au sein du bâtiment. On comprend donc que les panneaux de bois sont porteurs de flux et de mouvements ; humains, lumineux, thermiques et acoustiques. Ils agissent également à créer des espaces intérieurs tridimensionnels uniques et naturellement subdivisés en sous-espaces. La gradation dans la densité de la structure de bois contrôle la compacité et la transparence des espaces intérieurs en interaction avec le contexte extérieur.

 

Aux quatre points cardinaux, d’énormes bulles volumétriques évident des espaces de la tour, créant ainsi des atriums aux qualités à la fois fonctionnelles et avantageuses pour le confort des occupants. Les diverses orientations de ces espaces semi-extérieurs offrent une multitude d’ambiances simultanées dans le bâtiment, ce qui accroît considérablement le confort des usagers qui ont des besoins différents les uns des autres. En plus des multiples orientations, les atriums eux-mêmes sont en perpétuel changement au niveau microclimatique. Lors de la saison estivale, les rayons solaires sont interceptés grâce à la forme creuse, ce qui favorise l’ombrage et diminue la nécessité de climatisation. Dans le cas contraire, les rayons solaires de l’hiver pénètre le bâtiment dans sa profondeur et baignent les atriums de lumière à divers moments de la journée.

Vue extérieure

Coupe transversale

L’atrium au nord contribue à favoriser la signalétique de la tour sur le boulevard Honoré-Mercier, tout en offrant une lumière nordique neutre et une vue sur le paysage. Celui à l’est en haut de la tour permet de profiter des matinées ensoleillées grâce à des terrasses ouvertes sur le ciel. Du côté ouest, un atrium dans le haut de la tour offre aux occupants une douce lumière en fin de journée, tout en démocratisant la vue sur la ville. Au sud de la tour on retrouve l’entrée principale du bâtiment, jointe à l’esplanade existante. L’atrium semi-extérieur favorise un microclimat doux, créant un espace accueillant et ouvert, une transition douce qui floue la limite intérieur-extérieur du bâtiment. En somme, la simplicité du système de panneaux verticaux est l’essence du projet. Elle s’inspire d’un mode de structure connu et logique pour créer des espaces rythmés, surprenants et versatiles. 

 

Vue sur l'entrée sud

Vue intérieure

Vue ouest

Vue intérieure

Solstice d'été [12h30]

Solstice d'hiver[12h30]

Gradation de la densité de la structure en bois

MOUSSE

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