Paysages érodés comme approche à la verticalité en milieu urbain
Maitrise Ambiances Physiques et Design
Prof. Claude MH Demers + André Potvin M.Arch. Ph.D.
Groupe de recherche en ambiances physiques (GRAP) - Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design - Université Laval - Hiver 2015
INLANDIS
par Chloé Haguette, David Proulx et Denis Simard
Érosion de la matière: approche tactile de génération de formes
L'esquisse
Un glacier se forme. Fragile et éphémère, l'érosion est sa fatalité. Afin de conserver une trace définitive de ce glacier, de la paraffine a été ajoutée, s'infiltrant à travers les cavités du glacier pour en emplir chaque espace libre. Plusieurs couches sont appliquées, à l'image de la stratification des sols, révélée à la lumière du jour par l'érosion. La chaleur et le froid s'alternent, telles les saisons, et causent la déformation. Le glacier n'est plus, mais il a su léguer ses empreintes à Inlandis.
État primaire
Agglomération
Fusion
Stratification
Fonte
Verticalité
Superpostion
Cellules
TRADUCTION architecturale du phénomène d'érosion de la matière:
création d'une grammaire structurale
La stratification a laissé des traces de surface, tout en finesse. Les multiples coulisses présentent une verticalité rassurante autour d'Inlandis, d'apparence brute. Puis, la fonte a révélé les cellules. Organiques et pleines de potentiel, elles représentent la vie intérieure de l'espace habitable. Les attributs de la matière nous plongent enfin dans un monde d'opacité et de transparence. À travers ces différents niveaux se font ressentir des espaces uniques localisés entre l'environnement extérieur et les cellules, des lieux qui pourraient servir d'espaces de transition. Enfin la structure vient organiser ces espaces entre eux dans une totale symbiose.
Héliodon
Précédents
Propagate tower
YuHao Liu & Rui Wu
Pentominium
Murphy/Jahn
Vertical Ground Skyscraper
Code (9)