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par Catherine D'Amboise, Pierre-Alexandre Lemieux et Pascale Ouellet-Dompierre

L'intégration des systèmes

phase intermédiaire

 

Entre-Deux s’intéresse au processus de transformation matérielle selon différentes intensités de flux. Le relief s’érode et se module de manière à cicatriser une forme en fonction des agents externes. Les variations matérielles se produisent à différentes intensités selon la sensibilité de l’interface avec l’atmosphère. Le site de Place Québec s’inscrit en milieu urbain. À la limite entre le quartier résidentiel de Saint-Jean Baptiste et les fonctions plus institutionnelles de la colline parlementaire, la future tour propose une mixité de programmes : commerces, bureaux et habitations. L’environnement étant actuellement hostile en raison des problématiques environnementales, l’objectif est de s’inscrire dans une optique d’intégration urbaine transformant les problématiques en solutions bioclimatiques intégrées.  

 

Le projet propose une architecture sensible créant des espaces interstitiels flexibles, érodés par les flux humains. Entre-Deux présente le désir de travailler en strates afin de se défaire de l’idée de la forme préconçue de la tour. De cette façon, la forme induit une plus grande surface d’enveloppe, optimisant la relation avec l’environnement. 

 

 

mixité verticale

minces strates

potentiel passif

canalisation du vent

protection de la rue

accès au solaire

intégration

structure/ mécanique

espaces entre-deux

suspension des volumes

plan d'implantation

plan de bureaux type

plan d'habitation type

 

Live Oak Bank / Laura Miller

Wienden Kennedy Agency / Allied Works

Savonnerie Heyman / MDW

Les quatre piliers centraux qui intègrent structure, mécanique et circulation. La structure dégage des espaces de travail libre et flexible pour répondre aux besoins des divers locataires. Le bâtiment est composé de minces strates de moins de dix mètres qui démocratisent la lumière naturelle en assurant son accès pour tous. L’étroitesse permet de ventiler naturellement le bâtiment. 

 

Nous imaginons au nord des espaces à bureaux plus privés, où la lumière diffuse crée un environnement de travail serein. Au sud se situent des espaces privés collectifs, baignés d’une lumière plus franche, aux ambiances lumineuses dynamiques et changeantes. À travers le plan, des cloisons se dressent pour créer des cellules de travail d’équipes, offrant un potentiel d’inaudibilité de 85 dBa.

 

Entre les deux strates de travail se trouve l’entre-deux, ayant un potentiel d’animation et d’appropriation pour les travailleurs et occupants. L’entre-deux optimise la collaboration et la socialisation par des rencontres impromptues. Des escaliers intégrés visent à encourager les saines habitudes de vie, créant des parcours à travers le bâtiment. Un jardin suspendu offre un lieu de relaxation le midi pour les travailleurs, la fin de semaine pour les résidents. L’entre-deux transperce les strates latéralement pour offrir des espaces publics: on pense alors à un grand restaurant avec vues sur les montagnes, couplé à une petite serre alimentaire. 

 

Enfin, les étages supérieurs proposent les fonctions privées associées à l’habitation. Les logements traversant bénéficient tous d’une loggia bioclimatique au sud. L’habitation se tourne sur une cour intérieure, gorgeant de lumière les habitations et créant un lieu de rassemblement, ouvert sur le ciel. Plus de trente logements partagent cet espace ainsi que la terrasse en toiture, offrant un potentiel d’agriculture urbaine et de récupération des eaux pluviales.  

coupe schématique

axonométrie de structure

axonométrie de détail structural

perspective façade

perspective intérieure avec maquette

perspective intérieure avec maquette

perspective façade avec maquette

coupes bioclimatiques

ENTRE-DEUX

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