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par Sabrina Bureau, Sophie Gingras, Émilie Labbé et Estelle Robitaille

L'intégration des systèmes

phase intermédiaire

 

Le détachement de matière dû au processus d’érosion permet de concevoir deux entités architecturales physiquement distinctes mais visuellement et structurellement continues. Effectivement, les deux tours sont étroitement reliées grâce au dialogue créé par la structure de bois qui s’agrippe à la structure de béton, de part et d’autre de la fente. Ce dialogue est renforcé par la présence d’un vitrage triangulé qui met en évidence la courbe du bâtiment tout en répondant à d’importantes contraintes structurales. Le jeu de vitrage exprime par ailleurs la texture singulière de l’argile érodé de manière inattendue à la suite d’une action humaine. 

Plan d'implantation

Le concept architectural et la structure hybride sont tous les deux transposés au basilaire afin de consolider l’implantation sur le site. Dans cet ordre d’idées, la structure de bois de la tour à bureaux est poursuivie aux étages inférieurs afin d’affirmer la continuité avec le bâtiment existant. Le positionnement de l’entrée principale, adjacente à la place publique et accessible par le boulevard René-Lévesque, permet d’exposer de manière convaincante le prolongement architectural et structural de la tour à tous les usagers.

 

 

Coupe bioclimatique estivale

Le projet se veut complémentaire au tissu urbain environnant et l’idée est d’y intégrer des stratégies réfléchies et adaptées au contexte en matière d’habitabilité. Les espaces de travail alternatifs sont donc mis de l’avant dans la partie en bois afin d’offrir aux occupants la possibilité de se déplacer d’un bureau plus traditionnel vers un espace plus libre, ultimement dans le but de maximiser leur confort. Le grand atrium regroupe des espaces communs multifonctionnels accessibles à tous les locataires du bâtiment. L’espace créé entre les deux tours constitue quant à lui un lieu de détente, de rencontre, de travail, etc. pour tous les usagers du bâtiment. L’orientation du projet offre à cet espace un bon éclairage naturel tout au long de la journée. 

 

Coupe bioclimatique hiver

Coupe bioclimatique automne

La forme architecturale sélectionnée est tout indiquée pour y intégrer des stratégies environnementales passives qui réduisent la demande énergétique du bâtiment. D’abord, l’effet cheminée constitue une stratégie majeure afin d’assurer la ventilation du bâtiment de bureaux. Grâce aux poteaux arqués situés entre les planchers et le vitrage, un espace suffisant est créé pour permettre à l’air vicié de s’évacuer vers le haut de la tour lors des périodes chaudes. Un corps de bâti assez étroit permet également de compter sur la ventilation naturelle transversale afin de refroidir le bâtiment et d’apporter l’air neuf en quantité suffisante, et ce, autant dans la tour d’habitation que dans la tour à bureaux. L’orientation du bâtiment permet également de fournir un bon apport de lumière directe et diffuse pour minimiser la demande en éclairage artificiel. 

 

L’intégration d’un système mécanique décentralisé permet de réduire l’espace consacré aux équipements actifs dans la tour à bureaux. En intégrant des thermopompes à chaque étage de la tour, les occupants sont en mesure d’avoir davantage le contrôle sur l’ambiance dans leur espace de travail. Afin de réduire au maximum la dimension des conduits pour le chauffage et la climatisation, l’eau est le fluide caloporteur idéal. Ainsi, une chaudière à condensation située au rez-de-chaussée achemine l’eau chaude lors de la saison hivernale et une tour d’eau refroidit le fluide en saison estivale. Par ailleurs, pour maximiser l’efficacité du système de climatisation et de chauffage, des conduits sont disposés de manière à faire circuler et diffuser l’air conditionné dans les planchers. 

 

Profil d'équilibre thermique (PET)

Test d'ensolleilement / Hiver 12h00

Test d'ensolleilement / Hiver 12h00

Matrice annuelle des vents

CLIVAGE

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