Paysages érodés comme approche à la verticalité en milieu urbain
Maitrise Ambiances Physiques et Design
Prof. Claude MH Demers + André Potvin M.Arch. Ph.D.
Groupe de recherche en ambiances physiques (GRAP) - Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design - Université Laval - Hiver 2015
Dégrad[Action] ; l'érosion de la matière
L'esquisse
par Sophie Gingras, Émilie Labbé et Estelle Robitaille
Érosion, n.f.;
Transformation de la matière due aux actions humaines répétitives, excessives et/ou intentionnelles et menant à des résultats parfois prévisibles, incertains ou même inattendus.
Lorsque l’on observe le monde qui nous entoure, force est de constater que l’humain érode l’espace. Il laisse des marques apparentes sur ce qu’il touche, ce qu’il manipule, ce qu’il façonne, afin de transformer l’environnement d’une manière qui, pourrait-on penser, est contrôlée. Mais l’est-elle réellement ? La beauté de ce phénomène réside justement dans le fait que l’action humaine est aléatoire et mène à des résultats parfois inattendus et impressionnants. Ce court préambule constitue l’inspiration primaire du concept de dégrad[action], c’est-à- dire comment mettre en évidence l’importance des flux humains, manuels et répétitifs, dans la manifestation de l’érosion. Ces flux se traduisent en fait de diverses façons ; le frottement, l’utilisation excessive, le mouvement intentionnel, tous provoquent une érosion.
Matière: argile
Simulation du flux: marteau, ciseaux à bois, force humaine
Traduction architecturale du phénomène de l'érosion de la matière
Précédent _ Tower 41, Alberto Kalach, Mexique, 2014